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En 1926, la formation est dirigée par Marius Bargeon, également fondateur en 1920 d’une batterie-fanfare, le Réveil Sétois, qu’il animera jusque dans les années 1960. Pourtant, en 1927, l’Harmonie fait face à une grave crise du recrutement. Une autre société musicale sétoise, la Lyre Sainte-Cécile, elle aussi en difficulté, tente en vain de fusionner avec l’Harmonie avant de disparaître. L’arrivée d’un nouveau chef, Emile Calbayrac, qui dirigeait jusqu’alors la musique de Marseillan après une carrière de chef de musique dans l’armée, permettra de redonner à l’Harmonie une belle vitalité. Elle regroupe alors de 40 à 60 musiciens inscrits auxquels se joignent, les jours de grands galas, quelques amis ou anciens devenus professionnels, portant l’effectif à près de 80 exécutants.
Les rivalités musicales n’ont pas disparu pour autant. En août 1927, il faut l’intervention du commissaire de police pour éconduire la fanfare des sapeurs-pompiers qui disputait le kiosque à l’Harmonie ! Relogée en 1928 dans une salle de l’ancien couvent des Dominicaines, rue Garenne, mise à sa disposition par la municipalité, la société assure aussi la formation des jeunes qui s’y inscrivent en qualité d’ « élèves musiciens ». Les répétitions ont lieu deux fois par semaine, les mercredi et vendredi.
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L’Harmonie est omniprésente dans la vie de la cité, assurant jusqu’à 30 services annuels sur les deux kiosques dont la ville est dotée, sans compter les cérémonies officielles… En période de festivités, les musiciens peuvent ainsi enchaîner jusqu’à six prestations en trois jours ! Les programmes mêlent pas redoublés, extraits d’opéras et morceaux de genre…
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