| Chagrïn, chagrïn, fay ta malla…
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| Quand lou can dé la cigala A l’época dè St Clà Bous dis fajès bostra malla Anaboun à l’Issanka Asséta détssus l’herbéta Toutés en cur cantadés, Aquél bèl refrïn dé Cetta Qué tout lou puplé a apprés : Chagrïn, chagrïn, fay ta malla |
Quand le chant de la cigale À l’époque de Saint Clair Vous dit de faire votre malle, Allez tous à Issanka. Assis dessus l’herbette Tous en chœur vous chanterez Ce joli refrain de Cette Que tout le monde a appris : Chagrin, chagrin, fais ta malle, |
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| Cette chanson, sur des paroles de Michel Pino (1851-1901), exprime le naturel optimiste du sétois et marque tous les temps forts de la vie locale. Il est de tradition qu’elle soit entonnée par les convives d’un repas ou par la foule dans les grandes réunions publiques. La musique est due à Désiré Servel, né à Clermont-l’Hérault le 16 décembre 1833, qui fut professeur de musique au conservatoire de Sète et mourut le 2 mars 1905 en laissant une abondante production d’opéras, messes, romances, danses et quelque 260 chansons… La Festa dé l’Issanka évoque un parc apprécié des sétois, situé autour d’une source qui alimente depuis le 31 août 1862 la ville de Sète.
D’après un article de Catherine Lopez-Dréau paru dans le Bulletin de la Société d’Études historiques et scientifiques de Sète et sa Région, 2000. |
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Version orchestrale de La Festa dé l’Issanka dans un arrangement d’André Simien, enregistrée à la décanale Saint-Louis de Sète
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